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Un énième variant de la Covid-19 vient d’apparaître en Afrique du Sud : Omicron. Qu’a-t-il de différent par rapport à ses prédécesseurs ?
Dans la famille Covid, je demande Omicron ! Après les variants Beta, Delta, Epsilon, Gamma, Lambda, le petit dernier fait en ce moment beaucoup parler de lui dans les médias, car il inquiète énormément.
Depuis le 25 novembre 2021, sa date d’apparition en Afrique du Sud, il a vite voyagé et a déjà touché plusieurs pays en Europe: le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la République Tchèque, l’Autriche et l’Italie, avec entre un et treize cas confirmés dans leur population. En France, huit cas seraient probables, et seulement un en Suisse. À l’échelle mondiale, le Canada, l’Australie et le Botswana recensent déjà plusieurs cas confirmés, comme au Mozambique, au Nigeria et au Japon, sans oublier l’Afrique du Sud, où l’on compte le plus de cas. Bien évidemment, ces données sont susceptibles d’évoluer rapidement au vu de la propagation de ce nouveau variant.
Mais Omicron inquiète. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a déclaré ce lundi 29 novembre qu’il y avait un risque « très élevé » au niveau mondial à cause du variant, notamment car ses nombreuses mutations pourraient lui permettre d’échapper à la vaccination. Les autorités de santé craignent que celui-ci soit aussi plus contagieux que le variant Delta, qui lui-même était dit plus contagieux que la souche découverte à Wuhan en décembre 2019.
Pour l’instant, quelques dizaines de malades ont été recensés et peuvent être étudiés. Le variant ne provoquerait que de légers symptômes, plus légers que les précédents. Légère toux, température et pouls élevés, muscles endoloris, mais étonnamment, pas de perte du goût ou de l’odorat, symptôme pourtant courant chez les malades de la Covid-19. Les personnes touchées sont justes très fatiguées. Un peu moins de la moitié des malades étaient vaccinés.
Enfin, des pays comme la France ont interdit les arrivées de voyageurs venant d’Afrique du Sud, du Lesotho, du Botswana… afin de lutter contre ce nouveau variant, qui nous montre bien que la lutte contre la pandémie n’est pas encore terminée.