A moins d’un an de l’élection présidentielle en France, les candidats annoncés et présumés font de la migration un sujet incontournable. En effet, il semblerait que ce soit une des grandes préoccupations française mais aussi mondiale.
Ils attendent, nombreux aux portes de l’Europe
La situation migratoire en Biélorussie inquiète tous les dirigeants européens. Les migrants attendent patiemment à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Certains ont été rapatrié dans leur pays d’origine mais ils sont encore nombreux à attendre le secours des européens. La Biélorussie attend des solutions venant de l’Union Européenne qui se retrouve alors devant une vague de migrants bloqués à l’entrée de l’Europe. Pour le moment la seule mesure est le renforcement des contrôles à la frontière polonaise. La Biélorussie reproche aux pays européens de refuser d’accueillir les migrants pendant que ces derniers suspectent une stratégie de la Biélorussie. Elle aurait, grâce à la délivrance excessive de visa, permis une arrivée massive de personne espérant obtenir l’asile une fois en Europe. Ces migrants viennent principalement des pays du Moyen-Orient.
Un naufrage preuve de l’urgence humanitaire
De l’autre côté de l’Europe, c’est un évènement survenu le mercredi 24 novembre qui fait réagir les dirigeants européens. En effet, 27 migrants sont décédés dans un naufrage entre la France et le Royaume-Uni. Ces deux pays, déjà en tensions, ne sont pas d’accord quand à la façon de gérer l’urgence humanitaire que traduit cette accident. Boris Johnson, le premier ministre britannique a régis de suite sur Twitter. Il pense que tous les migrants qui réussissent à traverser la manche doivent être récupérés par la France. Ceci dissuaderait peu-être de nombreux migrants de tenter de rejoindre l’Angleterre. Depuis le début de l’année, c’est plus de 30 000 migrants illégaux qui auraient abordé. En raison de la prise de position du Royaume-Uni quand à la gestion de la situation migratoire, la France a annulé l’invitation de ce dernier à la réunion qui s’est organisé en urgence à Calais.
Les gouvernements régissent et réfléchissent
Conscient de l’urgence humanitaire, la France a alors souhaité rassembler plusieurs pays européens ainsi que la commission européenne afin de réfléchir ensemble aux problématiques de la migration. Une réunion a donc eu lieu ce dimanche 28 novembre. Les réseaux de passeurs constituent la principale préoccupation des participant. Prendre des mesures contre ces réseaux diminuerait considérablement l’arrivée de migrants illégaux sur le territoire européen. De plus, les pays occidentaux ont annoncé des sanctions économiques contre la Biélorussie puisque le pays favoriserait l’arrivée massive de personne qui, espérant plus de liberté en Europe, se retrouve « piégé » à la frontière européenne. En effet, pour garantir la sécurité et lutter contre la migration illégal, les pays européens renforcent les contrôles. Ces migrants seraient alors instrumentalisé par le gouvernement Biélorusse accusé de « violation répété des droits humains » par les occidentaux .