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Premier Meeting à Villepinte pour Eric Zemmour

Premier Meeting à Villepinte pour Eric Zemmour

Premier Meeting à Villepinte pour Eric Zemmour

Celui qui est désormais candidat à la présidence de la république, Eric Zemmour, a tenu samedi dernier, son tout premier meeting dans la salle du parc des expositions de Villepinte, à la dernière minute puisque, avant mercredi, il devait se tenir à la villette à Paris, mais a été déplacé en raison de sécurité et un manque de places, car la capacité du Zenith était de 6 000 places, contrairement au nombre d’inscrit qui était supérieur à 10 000.

Meeting d’Eric Zemmour © AR1 / Davian MAHE

Le meeting à réuni selon les organisateurs 13 000 personnes.

Au moment de monter sur scène, vers 17h30, Eric Zemmour a traversé le public présent dans la salle, mais peu avant d’arriver à la scène, il a été pris à parti par un individu dans la salle qui lui a sauté au cou.

Ce dernier a été instantanément maîtrisé par le service de sécurité de l’ex polémiste, qui a poursuivi son chemin vers la scène avant de débuter son discours. L’auteur a été immédiatement mis en garde à vue.

Des confrères de Quotidien, ont aussi été exfiltrés suite à des slogans et des cris « Collabos Quotidien « , « Tout le monde déteste Quotidien ». Paul Larrouturou, journaliste de LCI présent sur place nous confie que la scène était particulièrement violente. Des journalistes du média Médiapart ont été insultés et des journalistes se sont faits voler du matériel.

Meeting d’Eric Zemmour © AR1 / Davian MAHE

Éric Zemmour a dévoilé lors de son meeting, le nom de son parti politique, «Reconquête». Un nom qui veut être à l’image de son projet politique. «Oui, grâce à vous tous, la reconquête est désormais lancée. La reconquête de notre économie, la reconquête de notre sécurité, la reconquête de notre identité, la reconquête de notre souveraineté, la reconquête de notre pays. Nous partons à la reconquête de nos villages abandonnés, de notre école sinistrée, de nos entreprises sacrifiées, de notre patrimoine naturel et culturel dégradé. Nous partons à la reconquête de notre pays, pour le retrouver», a-t-il déclaré devant les participants à son premier meeting de campagne. 

«Reconquête, c’est le nom de ce mouvement que j’ai voulu fonder. Rejoignez-nous !», à déclaré Éric Zemmour. Il a également dévoilé le logo de son nouveau parti, un «R» majuscule bleu suivi un point d’exclamation rouge.

Un logo qui ressemble au logo du parti Les Républicains, mais également à celui du mouvement «Résistons !» fondé par Jean Lassalle pour la présidentielle de 2017. 

Meeting d’Eric Zemmour © AR1 / Davian MAHE

Avant la prise de parole du candidat, neuf personnes se sont succédées à la tribune.

Vijay Monany, conseiller départemental de Seine-Saint-Denis. Il était intervenu il y a deux ans à la Convention de la droite, organisée par Marion Maréchal Le Pen.

Laurence Trochu, présidente du Mouvement conservateur (ex-Sens commun), une émanation de La Manif pour tous jusqu’ici associée à LR qui a officialisé la veille son ralliement.

Stanislas Rigault, président du mouvement « Génération Z ». À 22 ans, il a déjà fait le tour des plateaux de télévision pour défendre son candidat à la présidentielle.

Paul-Marie Coûteaux, ex-allié de Marine Le Pen et ancien député européen, souverainiste, notamment condamné pour des propos où il suggérait de « concentrer » les Roms « dans des camps ». Il a invité Thierry Mariani, Gilbert Collard, Philippe de Villiers, Éric Ciotti, ou encore Guillaume Peltier à rejoindre Eric Zemmour pour « faire l’union des droites », ajoutant qu’Eric Zemmour devra être « roi de France ».

Antoine Diers, directeur de cabinet du maire du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) depuis un an, qui vient de démissionner. Il s’était engagé il y a plusieurs mois aux côtés du polémiste. Il intervient par ailleurs régulièrement dans les médias en qualité de porte-parole de l’association des amis d’Eric Zemmour

Jacline Mouraud, figure des gilets jaunes il y a trois ans, a annoncé qu’elle ne serait pas candidate et laisserait la place à Eric Zemmour, se targuant de représenter « la France populaire ».

Franck Keller, conseiller municipal à Neuilly dans la majorité de Jean-Christophe Fromantin. En 2015, il avait reçu le prix annuel du « macho de l’année » par l’association féministe les Chiennes de garde.

Agnès Marion, ex-élue RN, est une proche de Marion Maréchal-Le Pen.

Jean-Frédéric Poisson, ancien député conservateur Jean-Frédéric Poisson, qui a renoncé à sa propre candidature en 2022 et s’occupera des législatives pour Eric Zemmour. Il a été maire UMP de Rambouillet de 2004 à 2007. Jean-Frédéric Poisson préside le Parti chrétien-démocrate, fondé par Christine Boutin et rebaptisé en 2020 VIA, la voie du peuple. Il a été candidat malheureux à la primaire de la droite en 2016 où il termine sixième sur sept candidats.

Notre interview de Jean Frédéric Poisson sur la présidentielle dans l’entretien : https://www.youtube.com/watch?v=nm9xa_xFZ1Q&t=936s.

Une militante présente au meeting d’Eric Zemmour © AR1 / Davian MAHE

« Depuis des mois, nos meetings enragent les journalistes, dérangent les politiques et hystérisent la gauche », a-t-il déclaré, devant une foule lui répondant « on est chez nous »« Depuis des mois, il ne se passe pas une seule journée sans que le pouvoir et ses relais médiatiques ne m’attaquent », a poursuivi l’ancien journaliste. « Ils inventent des polémiques sur des livres écrits il y a 15 ans. S’ils me détestent, c’est parce qu’ils vous détestent. »

Au sujet des accusations de racisme, Éric Zemmour a assuré qu’il était « le seul à ne pas confondre la défense des nôtres avec la haine des autres »« Le racisme, c’est s’imaginer que ceux qui sont différents de nous sont inférieurs et ne pourraient être français que ceux qui sont descendants de Clovis.

Des attaques directes envers Emmanuel Macron

Le candidat s’en est ensuite ouvertement pris à Emmanuel Macron. « Nous ne luttons pas contre des individus, nous luttons contre des idées », a-t-il d’abord affirmé, avant de s’attaquer personnellement au chef de l’État. « La personne Emmanuel Macron ne nous intéresse pas, parce qu’elle est fondamentalement inintéressante. Trouvez-moi un seul Français qui puisse expliquer la pensée d’Emmanuel Macron. Il n’y en a aucun, pas même lui. Personne ne sait qui il est, parce qu’il n’est personne. » à t-il déclaré

Sur le plan économique, Éric Zemmour propose que « le salaire net soit plus élevé ». Éric Zemmour souhaite « baisser massivement les impôts de production pour toutes les entreprises » et que « davantage de petites entreprises bénéficient d’un taux réduit sur l’impôt sur les sociétés », sans précisions sur le financement de ces mesures.

En fin de discours, Éric Zemmour a appelé ouvertement les électeurs d’Éric Ciotti, perdant samedi au second tour du Congrès des Républicains, à le rejoindre, alors que ses partisans scandaient le nom du député des Alpes-Maritimes. Éric Zemmour s’en est également pris à Marine Le Pen, sans jamais la nommer, et a appelé ses électeurs à rejoindre son mouvement. « J’en appelle à ces militants, ces cadres, ces électeurs du Front national qui voient leurs idées végéter dans une opposition stérile depuis des décennies. »r