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Mohamed BOUHAFSI « Je préférais mourir plutôt que de voir ma mère mourir »

Mohamed BOUHAFSI « Je préférais mourir plutôt que de voir ma mère mourir »

Mohamed BOUHAFSI « Je préférais mourir plutôt que de voir ma mère mourir »

Mohamed Bouhafsi, journaliste a sorti le 3 novembre dernier son premier livre, « Rêver sous les coups », aux éditions Larousse. Si dans ce il livre évoque en grande majorité les violences qu’il subissait lorsqu’il était enfant, Mohamed BOUHASFI raconte l’histoire d’un jeune fan qu’il a sauvé du suicide.

Mohamed Bouhafsi était journaliste sur Altice GROUPE. Quand un soir il quitte les locaux il a remarqué qu’il était mentionné une publication. Une publications ou il montrait des menaces de suicide. « Il réagit à toutes mes prises de parole, à mes interviews« , a-t-il déclaré dans son livre.

« Moi, je ne lui ai jamais répondu. » Il à ensuite découvert qu’il était dans une école pour devenir lui aussi journaliste, Mohamed Bouhafsi a contacté la directrice de l’établissement.

Ayant les coordonnés du jeune fan elle a contactée les forces de l’ordre. Mohamed ce demande alors « Pourquoi je n’ai pas regardé ? Je dois faire plus attention« .

« Avant 8 ans, j’ai très peu de souvenirs. Mon cerveau a fait un « reset ». C’est ça l’amnésie traumatique. Mais une des premières images de mon enfance, c’est ma mère qui court dans la rue Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, couverte de sang. J’en fais encore des cauchemars ».

Mohamed BOUHAFSI – « Rêver sous les coups »

Mohamed enfant voyait son papa battre sa mère. Agée de 5 ans il décide de s’interposer entre ses parents la violence s’arrête. Son père, « M », comme il le définie dans dans le livre, commence à le battre plusieurs fois et Mohamed fait quelques aller visite chez le médecin ou à l’hôpital : bleus, fractures… 

Le voisinage, alertés ont plusieurs fois contactée les forces de l’ordre. Mais la maman de Mohamed n’avait pas les papiers en France et avait peur d’être renvoyée dans son pays, sans fils Mohamed. Elle a du garder le silence dû à l’emprise de son mari.

A 8 ans, « M » abandonne son fils et sa femme, laissant Mohamed et sa mère loin des violences familiales. 

Désormais, ils sont très proches avec sa maman et le journaliste souhaite, aider les enfants victimes de violences physiques et sexuelles en alertant sur les signes avec des associations.

Mohamed Bouhafsi sur Instagram