10 jours après la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste de BFMTV tué en Ukraine, un rassemblement en sa mémoire s’est tenu place de la République à Paris.
Lors de l’hommage à Frédéric Leclerc-Imhoff, plusieurs personnes ont pris la parole. En premier, le secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF), ainsi que le directeur général de BFMTV, Marc-Olivier Fogiel
Frédéric Leclerc-Imhoff a payé son travail de sa vie. C’était un homme et un journaliste libre.
Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters Sans Frontières
L’hommage de sa mère
La mère de Frédéric, Sylvianne Imhoff, s’est également longuement exprimé pour rendre hommage à son fils
Frédéric aurait adoré nous voir rassemblés autour des valeurs dont il était pétri. En Ukraine, il voulait dénoncer l’horreur dans recherche de sensationnel.
Sylvianne Imhoff, mère de Frédéric Leclerc-Imhoff
« Chaque journaliste assassiné est une part de notre liberté qui s’en va en fumée », a-t-elle également déclaré.
Elle raconte également le professionnalisme de son fils, dans son métier de Journaliste Reporter d’Images (JRI), en Ukraine.
Avant de partir pour sa première mission, il nous avait clairement exprimé que cela représentait le sens même de son engagement professionnel.
Sylvianne Imhoff, mère de Frédéric Leclerc-Imhoff
Frédéric Leclerc-Imhoff voulait « dénoncer l’horreur avec pudeur et retenue, sans recherche de sensationnel. » Elle décrit son fils comme un journaliste qui avait « le souci de la belle image pour dresser un rempart d’humanité positive face à la barbarie ».
Voilà M. Poutine, la belle personne que vous avez fait tuer
Sylvianne Imhoff, mère de Frédéric Leclerc-Imhoff