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La journaliste Maud Koffler, agressée à l’occasion de la venue d’Eric Zemmour à Marseille.

La journaliste Maud Koffler, agressée à l’occasion de la venue d’Eric Zemmour à Marseille.

La journaliste Maud Koffler, qui travaille à Livre Noir, a récemment été agressé. Alors que celui qui est désormais candidat à l’élection présidentielle était en déplacement à Marseille vendredi, cette jeune femme s’est fait attaquer par des opposants à Eric Zemmour, à coup de casque de moto par des manifestants.

« Nous attendions avec une vingtaine de journalistes la venue d’Eric Zemmour. Le rendez-vous était devant l’Intercontinental. Il était 15h. Aucun policier aux alentours. Arrivent une dizaine d’antifas un peu survoltés qui commencent à invectiver les journalistes. Ils se dirigent vers un petit groupe de militants de Génération Z. Je me dirige vers eux, je commence à filmer. Les antifas se dirigent vers moi, m’insultent et me demandent de baisser la caméra. Je refuse. L’un d’eux arrive avec un casque et me frappe deux fois. Je reçois un coup de pied, la caméra tombe. Je recule, je passe devant une vingtaine de journalistes. Et personne ne bouge » explique Maud Koffler sur Sud Radio.

Cette dernière précise qu’elle n’a pas de bonnette Livre Noir, et qu’elle n’était donc pas identifiable avec ce média. « On m’oblige à retirer ma carte SD, à supprimer mes rushs. Deux policiers arrivent tranquillement et contrôlent le dernier individu. Des journalistes s’approchent timidement de moi pour me demander comment je vais. Une journaliste de l’AFP que je connais très bien me demande si je fais partie de Génération Z alors que l’on s’était croisées quelques jours plus tôt au QG de Marine Le Pen pour une visite de presse » a-t-elle ajouté.

Défendre la liberté de la presse

La journaliste précise toutefois qu’on lui a proposé une sécurité policière durant leurs reportages. « Nous avons refusé. On ne peut pas faire de reportage avec un garde du corps derrière nous. C’est dramatique d’en arriver là. On n’est pas dans une zone de guerre, on est en France. En 2021, c’est inadmissible » conclut-elle.

En déplacement à Marseille, Éric Zemmour a été à plusieurs reprises hué par des manifestants. Vendredi après-midi, sous les cris « Zemmour casse-toi, Marseille antiraciste ». Il a pourtant souligné que ce n’était pas des Marseillais, mais « des militants ».