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Le projet de loi sur le pouvoir d’achat arrive à l’Assemblée Nationale

Le projet de loi sur le pouvoir d’achat arrive à l’Assemblée Nationale

C’est le projet phare de ces prochaines semaines. Le projet de loi du gouvernement en faveur du pouvoir d’achat arrive ce lundi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. 20 articles, 1000 amendements, et un crash test pour le gouvernement.


Parmi les principales mesures, on y retrouve :

  • Les revalorisations anticipées de 4% des pensions de retraite et des prestations sociales
  • L’augmentation de 3,5% du traitement des agents publics
  • Un chèque alimentaire sous conditions de ressource de 100 euros, auquel s’ajouteront 50 euros par enfant.
  • La prolongation de la remise carburant de 18 centimes et du bouclier tarifaire sur l’énergie
  • La suppression de la redevance audiovisuelle
  • Le triplement de la prime Macron (défiscalisée et désocialisée)

Une opposition bien présente

Pour rappel, la semaine dernière, le gouvernement avait subi un premier revers sur le projet de loi sanitaire, adopté mais amputé d’un article clé sur le possible retour d’un pass sanitaire anti-Covid pour les entrées dans l’Hexagone. Et ce scénario pourrait se reproduire durant la semaine et voir l’adoption de mesures contre l’avis du gouvernement.

Les Républicains réclament par exemple une « baisse du prix du carburant à 1,5 euro par litre », tandis que le Rassemblement national plaide pour une baisse de la TVA sur les prix de l’énergie. La NUPES va décliner en amendements son propre texte « d’urgence sociale », avec la hausse du Smic à 1500 euros ou la taxation des « superprofits » des grands groupes.

Pour Bruno Le Maire, ministre de l’économie, c’est une « folie financière » des oppositions avec « leurs 100 milliards d’euros de propositions ». Le ministre se dit toutefois ouvert à une défiscalisation des heures supplémentaires plus poussée.

3 semaines de débat

L’adoption définitive du texte, à l’issue d’une navette avec le Sénat, est programmée au 7 août, si tout se déroule comme prévu, car faute de majorité absolue, les débats s’annoncent compliqués.