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Cours d’empathie, sanctions… Le plan d’Élisabeth Borne contre le harcèlement scolaire

Cours d’empathie, sanctions… Le plan d’Élisabeth Borne contre le harcèlement scolaire

C’est une dizaine de membres du gouvernement qui viennent de signer un long plan d’action interministérielle contre le harcèlement scolaire. Voici les principales informations à retenir. 

Le procureur devra être saisi 

Une circulaire vient d’être déposée, elle permettra que dès qu’une plainte pour harcèlement sera déposée, le procureur sera dorénavant systématiquement saisi. 

À toutes les jeunes victimes : vous n’êtes pas responsables, ce que vous vivez est inadmissible, inacceptable.

Élisabeth Borne – Première ministre

Des formations pour les policiers 

Les policiers qui sont en première ligne lors du dépôt d’une plainte pour ces faits recevront début 2024 une formation renforcée. Du côté des sanctions, la Première Ministre s’est dite ouverte à « l’exclusion des élèves harcelés des réseaux sociaux. » 

Bannir les harceleurs des réseaux sociaux 

Toujours du côté des sanctions, le gouvernement ouvre la voie à une mesure visant à donner le droit au juge de bannir des élèves harceleurs des réseaux sociaux.

Si des faits de cyberharcèlement sont relevés, des sanctions sont prévues, allant du simple stage de citoyenneté à des poursuites pénales, tant pour l’enfant que pour les parents. 

Il est temps de siffler la fin de la récréation.

Éric Dupond-Moretti – Garde des Sceaux

Des grilles d’autoévaluation dès le CE2 

Dès le CE2 et jusqu’en troisième, une grille d’autoévaluation sera mise à la disposition des enfants pour identifier des situations de « souffrance« , annonce Élisabeth Borne. Les victimes auront un accès plus facile au parcours « Mon Parcours Psy« , qui permet d’obtenir huit séances de psychologue gratuites. 

Des cours d’empathie 

Des heures de classe seront consacrées à des « cours d’empathie » dès 2024, à l’image du système danois. Le gouvernement annonce également la mise en place d’une cellule dédiée au harcèlement dans chaque rectorat. 

Un numéro unique de signalement : le 3018 

Le 3018 devient un numéro unique de signalement des faits de harcèlement et de cyberharcèlement, contrairement à deux numéros précédents (3020 et 3018 uniquement pour des faits de cyberharcèlement).

On résout le harcèlement avec de l’humain, pas avec des courriers.

Gabriel Attal – Ministre de l’Éducation nationale